Expo au Petit Palais – Théodore Rousseau – La voix de la Forêt


Théodore Rousseau – La voix de la Forêt
Au Petit Palais -Du 5 mars au 7 juillet 2024
Avenue Winston Churchill
Du mardi au dimanche de 10 h à 18 h
Vendredi et samedi jusqu’à 20h

 

Théodore Rousseau – Le Vieux Dormoir du Bas-Bréau, forêt de Fontainebleau, entre 1836 et 1837

Une exposition très intéressante, l’occasion de mettre en lumière un peintre fameux au 19ème siècle et un peu oublié aujourd’hui bien qu’il fut un précurseur de nos préoccupations envers la nature et sa diversité.

On y (re)découvre un peintre de grand talent qui peint la forêt, ses arbres, les champs et les prairies comme sujets de ses oeuvres et non comme le fond de scènes mythologiques inlassablement mises en avant.

Et franchement, un peintre qui donne des petits noms aux arbres qu’il peint mérite toute notre attention.

On doit aussi à Théodore Rousseau la première zone protégée avec interdiction d’abattage dans la forêt de Fontainebleau qu’il obtint  après avoir assisté à ce qu’il considéra comme un massacre et illustra en témoignage de son indignation.

Théodore Rousseau- Le massacre des Innocents – 1847

Quelques tableaux  pour le plaisir

Théodore Rousseau – Mont Blanc vu depuis La Faucille,1834
Théodore Rousseau, L’Allée de châtaigniers 1825-1850
Théodore Rousseau, Sortie de forêt à Fontainebleau, soleil couchant, 1848-1850
Théodore Rousseau, Clairière près du village de Pierrefonds dans la forêt de Compiègne-1833
Theodore Rousseau – L’abreuvoir (sans date)

3ème arrondissement – La Royale, le Bistrot des Merveilles

Il y a des bistrots où la descente d’un simple escalier peut bouleverser votre perception et vous plonger dans un monde où la réalité le dispute brutalement au rêve géométrique.
Il faut alors se laisser prendre au jeu et se lancer dans l’exploration prudente d’une nouvelle dimension…
Tenir bon la rampe? Oui bien sûr mais laquelle?

 
© gérard Laurent pour ParisCool, les photos de Paris
 

1er arrondissement – La fontaine Molière

 

Financée par souscription nationale en 1844, cette fontaine rend hommage au co-fondateur de l’Illustre Théâtre. Entouré de deux allégories, la comédie légère et la comédie sérieuse, Jean-baptiste Poquelin semble contempler avec amusement le petit panneau d’interdiction de stationner sur le trottoir pour les deux roues qu’un plaisantin a bien entendu utilisé pour appuyer le sien. Il aurait sans doute trouvé de son vivant la provocation assez bien venue.

1er arrondissement – La fontaine Molière – Photo Gérard Laurent

4ème arrondissement – Les pêcheurs à  la ligne du quai d’Orléans

 

4ème arrondissement – Les pêcheurs à  la ligne du quai d’Orléans

La pêche à  la ligne, vieille tradition parisienne, est aussi parfois un moment de répit pour les poissons et l’occasion pour les pêcheurs de disserter sur le temps, le niveau du fleuve, la pureté de ses eaux et toute autre sujet qu’il est si agréable d’aborder avec de vieux amis. Et tant pis si on ne se préoccupe plus guère de la ligne, jetée d’un côté, tandis qu’on regarde rêveusement de l’autre…

 
© gérard Laurent 2008 -pour ParisCool, les photos de Paris

18ème arrondissement – En décapotable devant la Maison Rose

 
18ème arrondissement – En décapotable devant la Maison Rose (2008)

Quel plaisir ce matin là  de voir quelques vieilles voitures escalader en ahanant les rues pentues de Montmartre et passer fièrement rue de l’Abreuvoir devant la Maison Rose, établissement peint mille fois depuis le fameux tableau d’Utrillo

© gérard Laurent pour ParisCool, les photos de Paris

13ème arrondissement – Jeux d’ombre rue Berbier du Mets

13ème arrondissement - Jeux d'ombre rue Berbier du Mets

A deux pas de la prestigieuse manufacture des Gobelins, la rue Berbier du Mets, ancienne ruelle des Gobelins, aligne sagement les façades magnifiques d’un des côtés du Château de la Reine Blanche, auquel on accède par la rue Geffroy. La rue a été tracée sur le lit enfoui de la Bièvre. Ici les réverbères sont plus hauts, plus élancés, les murs osent des crépis qu’aucune peinture ne viendra recouvrir et les pierres qui marquent les angles s’arrondissent pour mieux vous laisser passer. Le petit chien m’avait bien repéré et me fixait d’un oeil mi curieux, mi goguenard en suivant sa maîtresse. C’était un bien beau matin, plein de taches de lumière et d’ombres profondes et fraîches.

© gérard Laurent pour ParisCool, les photos de Paris

1er arrondissement – Féline en vitrine passage de Beaujolais

 


Minuscule passage entre la rue de Richelieu et la rue de Beaujolais, le passage de Beaujolais offre au promeneur les reflets imprévus de ses vitrines, dissimulées dans l’ombre comme cette boutique de lingerie dont la propriétaire habillait et deshabillait son mannequin fétiche au réalisme inquiétant et séducteur. J’ai bien peur que la boutique ait disparu sous les coups de boutoir d’une rentabilité fuyante… (2008)

© gérard Laurent pour ParisCool, les photos de Paris