4ème arrondissement – La rue du Prévôt

4ème arrondissement - La rue du Prévôt

Anciennement rue Perciée, puis rue Percée, comme en témoigne la pierre gravée sur le mur de gauche, cette rue du sud du Marais prit le nom de rue du Prévôt en 1877, du nom d’un hôtel particulier qu’elle bordait. N’importe, avec ses maisons de pierre, son étroitesse qui la réserve aux piétons, ses pavés luisants dès la nuit tombée, elle nous évoque irrésistiblement un Paris révolu, mais dont le charme nous émeut d’autant plus.

© gérard Laurent pour ParisCool, les photos de Paris

4ème arrondissement – Le temps qui passe à l’Etoile Manquante

Le temps passe à l'Etoile manquante

En plein Marais, l’Etoile Manquante est clairement coupée en deux : sa petite terrasse d’un côté où les touristes se pressent pour profiter du spectacle quotidien de la rue Vieille du Temple, et son comptoir, plongé dans une obscurité et une tranquillité apaisées et mystérieuses. Là, sous le regard de l’imposante horloge, le temps semble ralentir sa course et donner à ces quelques instants de paix encore plus de saveur.

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4ème arrondissement – Giuseppe, l’homme aux pigeons

Giuseppe, l'homme aux pigeons de Beaubourg

 

Tous les matins, Giuseppe nourrit les pigeons sur la place Georges Pompidou. Les touristes raffolent du spectacle, même si Giuseppe ne raffole pas des touristes dont le seul plaisir semble être de faire s’envoler les oiseaux pour la photo. Et à ceux qui lui reprochent de favoriser la prolifération de ces volatiles sur la place, il répond tranquillement qu’il ne favorise rien du tout, que les pigeons sont là et qu’il ne fait que leur donner une nourriture saine et équilibrée, parce qu’il vaut mieux des pigeons en bonne santé que des pigeons malades. Quand à la limitation du nombre de pigeons à Paris, il ne s’y oppose pas, mais répond que c’est l’affaire des autorités, pas la sienne. Chassé de chez lui, villipendé par quelques habitants du quartier, souvent pris à partie, Giuseppe a aussi des amis et des défenseurs. Voir ici la page des Amis de Giuseppe.

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4ème arrondissement – Julie et son parapluie rue des Guillemites

4ème arrondissement - Julie et son parapluie rue des Guillemites
Coincée entre la rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie et la rue des Blancs Manteaux, la rue des Guillemites surprend par son nom. Les mites ne font rien à l’affaire, ni les guenilles miteuses des moines mendiants de Saint Guillaume qui l’habitèrent un temps, mais il vient du nom de leur manteau,  guillaumite. Il est toujours agréable de s’instruire un peu.

Julie s’en moquait bien et avançait hardiment dans cette rue pittoresque. Le temps n’était pas très engageant et menaçait à chaque instant d’une giboulée, d’une averse, d’une bourrasque les passants intrépides. Julie n’ayant rien prévu d’autre que son petit bonnet de laine, s’arrêta devant l’étalage d’un marchand de tout et aussi de parapluies et resta longtemps à hésiter sur la couleur. Quelques flocons dansèrent dans le ciel et finirent par la décider. Celui-ci ferait l’affaire. Elle avait fière allure Julie, rue des Guillemites, sous son parapluie tout neuf.

L’Atelier des Guillemites, 3 rue des Guillemites Paris 4ème

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4ème arrondissement – Descente du Saint Esprit sur Saint Merri

4ème arrondissement - Descente du Saint Esorit sur saint Merri

Est-ce la proximité de Beaubourg, l’église Saint Merri déploie une activité artistique originale qui ne se dément pas. Expositions de peintures ou de statues, concerts de musiques sacrées ou profanes, la communauté paroissiale fait de son mieux pour animer cette vénérable église et peut même mettre ses membres à l’ouvrage comme ce très spectaculaire accrochage d’origamis d’oiseaux de toutes les couleurs, dont on soupçonne qu’ils annonçaient la descente du Saint Esprit.
Si ces oiseaux pouvaient être de bon augure, pourquoi pas?

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4ème arrondissement – Helmut dessine à la craie devant Beaubourg

040046 - Helmut dessine devant Beaubourg

Alors que d’autres tirent soigneusement les lignes de fuites de fantastiques anamorphoses, Helmut a choisi le classicisme et rampe sur ses compositions, craie à la main. Chaque reptation apporte une nouvelle nuance de couleur, un relief, une ombre délicate et macule un peu plus son bleu de mécanicien. L’oeuvre immense que certains tentent de mieux voir en grimpant sur les plots de béton qui délimitent l’espace, prend forme peu à peu. Helmut a tout son temps : une cigarette, une petite discussion avec un touriste, une bol d’eau pour son chien Eddy qui tourne prudemment autour de son panier, ainsi passent les heures et se précisent les formes et les couleurs d’une oeuvre paradoxale, à la fois toute proche et pourtant impossible à regarder dans son ensemble. Un peu comme une vie, un peu comme la vie d’Helmut et de son chien Eddy.

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4ème arrondissement – Le mur d’enceinte de la rue des Jardins Saint-Paul

040045 - Le mur d'enceinte de la rue des Jardins Saint Paul

Le dicton prétend que Paris ne s’est pas fait en un jour et c’est ce que nous prouvent les vestiges des enceintes qui ont délimité la ville au cours des siècles et de ses agrandissements successifs.

Un des plus beaux témoignages de ces vénérables murailles, que l’on doit ici à Philippe Auguste, peut se voir rue des Jardins Saint-Paul avec en prime une tour ronde, heureusement préservée.

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4ème arrondissement – Derrière les bâches de la terrasse des Piétons

040044 – Derrière les bâches de la terrasse des Piétons

 

Quelles merveilles que ces bâches qui nous offrent par tous les temps le plaisir de siroter son café ou de dîner au sec tout en regardant les passants et les lumières de la ville. Et quand le petit béret d’une jolie femme entraîne l’image dans son sillage, quel bonheur. Oui, j’aime ces bâches et quant à ceux qui condamnent leur esthétique, qu’ils s’attardent quelques instants seulement sur les reflets, sur les lumières, sur les flous incertains qu’elles offrent à nos yeux fatigués de citadins comme autant d’incitations à la rêverie. Elles seront bientôt interdites, pour être remplacées par des panneaux rigides… Ah oui, la rigidité…Cette passion pour la ligne et la règle… J’avoue que parfois, un peu de vague ne nous ferait pas de mal.

Cette bâche là est celle du restaurant Les Piétons, 8 rue des Lombards.

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4ème arrondissement – Visiter la capitale en auto

4ème arrondissement - Visiter la capitale en auto

Nous étions monté jusqu’à la capitale et, en ce dimanche matin, les rues désertes semblaient nous inviter aux plus merveilleuses découvertes. Après la Bastille et sa colonne fichée au centre de sa place, autour de laquelle nous avions tourné deux fois pour mieux la contempler, la rue Saint Antoine nous conduisait tout droit vers la rue de Rivoli, la Concorde, les Champs Elysées, l’Arc de Triomphe…. Mais la place des Vosges? Nous voulions voir la Place des Vosges! Fallait-il tourner ici? Ou plus loin?

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4ème arrondissement – Prendre le bus en marche pont Louis-Philippe

4ème arrondissement - Prendre le bus en marche pont Louis-Philippe

C’était vraiment un sport national que de courir après le bus et de monter à la volée sur la plateforme arrière. Il suffisait du concours du receveur ou d’un passager compatissant pour dégager la chaîne et le tour était joué. On pouvait alors tranquillement allumer sa cigarette et s’accouder à la rambarde pour admirer le paysage. Prendre le bus alors était un vrai plaisir et ni le froid ni la pluie ne décourageaient les acharnés. C’est le 29 qui a été le dernier des bus à plateforme avec un parcours de rêve qui passait devant l’Opéra et se faufilait dans le marais. Les amoureux du grand air et des balades dans Paris en sont aujourd’hui réduits à emprunter les véhicules à étages des lignes touristiques. On en connaît.

© gérard Lavalette pour ParisCool, les photos de Paris