Par quelle magie cet escalier semble-t-il flotter dans les airs? La finesse des ferronneries de Charles Girault? La lumière réfléchie des grandes fenêtres sur le sol poli comme le miroir d’un lac?
© gérard Laurent pour ParisCool, les photos de Paris
Depuis la salle du café le Zéphyr au calme feutré, le passage Jouffroy, entre musée Grévin et vitrines de mode. Un moment rare de dépaysement où l’espace d’un instant on croit voir passer des belles en crinolines au bras de bourgeois satisfaits. Et la petite couturière, qu’en pense-t-elle?
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Il en va des stations du métro comme des hommes, il y en a des grosses et des minces, des hautes et des basses. La station Cité, noblesse oblige, fait partie des stations dont l’arc s’élève plus haut que la moyenne, un peu comme Saint Lazare, et son éclairage particulier, très élégant avec ses lustres à trois globes, tend encore à la distinguer davantage. Dernière particularité, elle ne comporte plus qu’une issue, place Lépine, à l’extrémité du marché aux fleurs et aux oiseaux. Les deux autres sorties, l’une dans la Préfecture de Police et l’autre dans le Palais de Justice, bien qu’innocentes (¡), ont été condamnées pour des raisons de sécurité depuis plus de trente ans.
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Que de souvenirs, que de destinées dans ces petits hôtels qui s’accrochent à leur trottoir et qui disparaissent l’un après l’autre dans les remous de la grande ville. On les appelait souvent « meublés » car les touristes d’un jour y étaient rares. On y logeait au mois, souvent à l’année et l’abri qu’ils offraient n’avait pas de prix. Comme aujourd’hui, et avec combien d’urgence!
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Elles vont par deux, ces petites touristes, leur guide ou leur smartphone à la main, et arpentent les rues de Paris. Le plus souvent japonaises ou coréennes, elles n’hésitent pas à se perdre dans les petites rues du Marais , de Montmartre ou de Belleville. Perdues parfois? Peut-être, mais pour leur plaisir certainement. Quant aux hommes ils préfèrent visiblement les voyages organisés aux déambulations solitaires. Les aventurières ce sont elles.
Tout au bout du jardin des Tuileries, deux allées montantes entourent l’entrée et donnent sur deux terrasses qui surplombent la place de la Concorde. Un observatoire privilégié pour admirer la grande roue, l’obélisque et la perspective des Champs Elysées jusqu’à l’Arc de Triomphe. Elle n’est pas belle, la vie?
En 2017, un différent opposa la mairie de Paris et le propriétaire de la grande roue : elle fut démontée.
Les carrefours sont des endroits difficiles, ceux où il faut se décider sur le chemin à prendre et que ce soit le maître ou le chien le choix n’est pas toujours évident. Un coup d’oeil, un peu de réflexion et de complicité suffiront aux vieux amis pour tomber d’accord sur le chemin à prendre pour terminer cette petite promenade quotidienne.
 
Rue populaire, marché quotidien, terrasses familiales, touristes enchantés de pouvoir se mêler à ce petit monde mystérieux et accueillant, la rue Mouffetard semble réussir ce difficile pari de mélanger les habitants du quartier et ses visiteurs avec le sourire.
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