13ème arrondissement – Le Batofar du quai François Mauriac

Le Batofar du quai François Mauriac

On n’en voit plus beaucoup comme celui-là. Construit en Angleterre en 1955, en service sur les côtes irlandaises jusqu’en 1975, date à laquelle il a été réformé, ce célèbre bateau-feu a pris ses quartiers sur le port de la Gare en 1999. Il n’éclaire plus les côtes mais les soirées parisiennes. La belle saison étant maintenant là, un petit verre, un concert ou un instant de paix vous y attendent certainement.

Le Batofar

© gérard Laurent pour ParisCool, les photos de Paris

12ème arrondissement – L’orgue de barbarie de Terres d’Aligre

L'orgue de barbarie de Terres d'Aligre

C’est une rue tranquille que la rue de Prague, mais ce soir là, devant la librairie-galerie Terres d’Aligre, un musicien des rues s’était installé avec son orgue de barbarie… Ancien du quartier, René Bourdet l’est sans conteste, lui qui habita l’îlôt Chalon derrière la gare de Lyon. Et sa présence n’étonna guère son fils qui signait , avec le photographe Francis Campiglia, leur livre de photos et d’histoire de ce quartier populaire d’immigration. Une histoire de famille et d’amitié, en quelque sorte.

L’Ilôt Chalon, à la galerie Terres d’Aligre jusqu’au 16 avril 2014. Détails ici

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3ème arrondissement – Le marchand de chapeaux de la place des Vosges

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Nichée sur une emprise dans un coin de la place des Vosges, sous les arcades, la minuscule boutique du marchand de chapeaux de la place des Vosges est connue dans le monde entier. Après avoir pris un café ou un chocolat dans un des cafés des arcades, et déambulé entre les galeries d’art, quoi de plus amusant que d’aller essayer un petit chapeau avant de remonter la rue des Francs Bourgeois vers Beaubourg? Alors que la chapellerie Simon de la rue Sainte Croix de la Bretonnerie vient de fermer ses portes, souhaitons à celle-ci une longue vie.

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18ème arrondissement – Le garde champêtre de Montmartre

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Indépendante depuis 1920 par déclaration unilatérale, la République de Montmartre perpétue des traditions qui réjouissent les parisiens dont la très célèbre fête des Vendanges. Mais cette République s’honore aussi, comme il se doit, d’un président et d’un conseil des ministres au grand complet dont, et ce n’est pas anodin, fait partie un ministre très particulier, le garde champêtre. A ma connaissance c’est le seul gouvernement républicain qui a élevé cette fonction au rang ministériel. Comble de bonheur, c’est un ami, Bernard Beaufrère, poète, chanteur et tourneur de manivelle, qui en endosse l’habit depuis 2012. Salut Bernard, tu as vraiment fière allure dans ton beau costume.

. La république de Montmartre

. Bernard Beaufrère

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4ème arrondissement – La rue du Prévôt

4ème arrondissement - La rue du Prévôt

Anciennement rue Perciée, puis rue Percée, comme en témoigne la pierre gravée sur le mur de gauche, cette rue du sud du Marais prit le nom de rue du Prévôt en 1877, du nom d’un hôtel particulier qu’elle bordait. N’importe, avec ses maisons de pierre, son étroitesse qui la réserve aux piétons, ses pavés luisants dès la nuit tombée, elle nous évoque irrésistiblement un Paris révolu, mais dont le charme nous émeut d’autant plus.

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12ème arrondissement – Un viandox Porte de Vincennes

Un viandox Porte de Vincennes

De temps en temps, la RATP rénove ses stations. Comme beaucoup avaient été enchassées dans un habillage de pvc, et que cette mode est passée de mode, justement, on enlève ces parements et, oh merveille, on découvre dessous le carrelage blanc qu’on aime tant et d’anciennes publicités qu’on n’avait pas pris le soin d’enlever, comme si il avait fallu parer au plus pressé, et qui se retrouvent soudain offertes à la curiosité des voyageurs avant le nettoyage général. Instants magiques et éphémères. Ainsi à la station Porte de Vincennes ou on nous invite à déguster un viandox, boisson qui réveilleront chez certains d’étranges et délicieux souvenirs d’hivers, de galoches et de grosses écharpes.

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3ème arrondissement – La patte d’oie de l’escalier

La patte d'oie de l'escalier

En grimpant les escaliers des immeubles du marais, on se trouve parfois devant des petites merveilles comme cette patte d’oie à mi-étage qui dessert dans une même volée deux ailes d’un ensemble de bâtiments réunis par le hasard de constructions successives et de transactions immobilières qu’on imagine à peine. Mais quel plaisir que de grimper ces marches là et de sentir sous ses semelles l’usure de tant et tant de montées essoufflées.

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18ème arrondissement – L’heure du casse-croûte au Nazir

L'heure du casse-croûte au Nazir

Comme dans tous les bistrots de Paris, 11 heures sonnent l’heure du casse-croûte pour Christian avant le coup de feu du déjeuner. Et le Nazir ne déroge pas à la règle. Heureusement, la grande horloge qui trône au fond de la salle est là pour lui rappeler que le service n’attendra pas.

Le Nazir, 56 rue des Abbesses, une fameuse adresse.

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1er arrondissement – La femme aux ballons

Elle traverse la place du Palais Royal à petits pas, poussant et tirant tout ce qu’elle possède, entre sa valise à roulettes et la poussette où elle range les quelques livres qu’elle vend et qui lui permettent de survivre. Et pour ne pas désespérer et afficher malgré tout sa foi en la vie, elle fait flotter fièrement, comme une oriflamme, un bouquet de ballons de couleurs qui comme elle, menacent à chaque instant de s’envoler vers l’azur.

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4ème arrondissement – Le temps qui passe à l’Etoile Manquante

Le temps passe à l'Etoile manquante

En plein Marais, l’Etoile Manquante est clairement coupée en deux : sa petite terrasse d’un côté où les touristes se pressent pour profiter du spectacle quotidien de la rue Vieille du Temple, et son comptoir, plongé dans une obscurité et une tranquillité apaisées et mystérieuses. Là, sous le regard de l’imposante horloge, le temps semble ralentir sa course et donner à ces quelques instants de paix encore plus de saveur.

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