Tous ceux qui dans leur enfance ont péché l’ablette savent très bien que le
risque est grand que l’ablette se libère d’un coup de queue et s’enfuie dans l’eau en deux ou trois sauts.
Alors un conseil, quelque soit la taille de l’ablette: ne relachez pas votre prise!
Ce matin Joan Baez a décrit le monde d’aujourd’hui 7 juillet : « Le Mal est là »
Théodore Rousseau – La voix de la Forêt Au Petit Palais -Du 5 mars au 7 juillet 2024 Avenue Winston Churchill Du mardi au dimanche de 10 h à 18 h Vendredi et samedi jusqu’à 20h
Une exposition très intéressante, l’occasion de mettre en lumière un peintre fameux au 19ème siècle et un peu oublié aujourd’hui bien qu’il fut un précurseur de nos préoccupations envers la nature et sa diversité.
On y (re)découvre un peintre de grand talent qui peint la forêt, ses arbres, les champs et les prairies comme sujets de ses oeuvres et non comme le fond de scènes mythologiques inlassablement mises en avant.
Et franchement, un peintre qui donne des petits noms aux arbres qu’il peint mérite toute notre attention.
On doit aussi à Théodore Rousseau la première zone protégée avec interdiction d’abattage dans la forêt de Fontainebleau qu’il obtint après avoir assisté à ce qu’il considéra comme un massacre et illustra en témoignage de son indignation.
Inaugurée en 1985 dans le parc de la Villette, la géode fermera ses portes en novembre 2018 pour une longue restauration et devrait rouvrir ses portes au printemps 2024.
Il y a des bistrots où la descente d’un simple escalier peut bouleverser votre perception et vous plonger dans un monde où la réalité le dispute brutalement au rêve géométrique.
Il faut alors se laisser prendre au jeu et se lancer dans l’exploration prudente d’une nouvelle dimension…
Tenir bon la rampe? Oui bien sûr mais laquelle?
Financée par souscription nationale en 1844, cette fontaine rend hommage au co-fondateur de l’Illustre Théâtre. Entouré de deux allégories, la comédie légère et la comédie sérieuse, Jean-baptiste Poquelin semble contempler avec amusement le petit panneau d’interdiction de stationner sur le trottoir pour les deux roues qu’un plaisantin a bien entendu utilisé pour appuyer le sien. Il aurait sans doute trouvé de son vivant la provocation assez bien venue.
La pêche à la ligne, vieille tradition parisienne, est aussi parfois un moment de répit pour les poissons et l’occasion pour les pêcheurs de disserter sur le temps, le niveau du fleuve, la pureté de ses eaux et toute autre sujet qu’il est si agréable d’aborder avec de vieux amis. Et tant pis si on ne se préoccupe plus guère de la ligne, jetée d’un côté, tandis qu’on regarde rêveusement de l’autre…
Quel plaisir ce matin là de voir quelques vieilles voitures escalader en ahanant les rues pentues de Montmartre et passer fièrement rue de l’Abreuvoir devant la Maison Rose, établissement peint mille fois depuis le fameux tableau d’Utrillo
A deux pas de la prestigieuse manufacture des Gobelins, la rue Berbier du Mets, ancienne ruelle des Gobelins, aligne sagement les façades magnifiques d’un des côtés du Château de la Reine Blanche, auquel on accède par la rue Geffroy. La rue a été tracée sur le lit enfoui de la Bièvre. Ici les réverbères sont plus hauts, plus élancés, les murs osent des crépis qu’aucune peinture ne viendra recouvrir et les pierres qui marquent les angles s’arrondissent pour mieux vous laisser passer. Le petit chien m’avait bien repéré et me fixait d’un oeil mi curieux, mi goguenard en suivant sa maîtresse. C’était un bien beau matin, plein de taches de lumière et d’ombres profondes et fraîches.