18ème arrondissement – Le peintre de la rue Norvins

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Pas de touriste en vue à cette heure. Personne d’ailleurs dans les rues de la butte Montmartre en ce petit matin blême et la rue Norvins sort à peine de la torpeur de la nuit. Seul un peintre pousse avec peine son chariot sur lequel s’empilent chevalets et toiles pour rejoindre son emplacement réservé de la place du Tertre. Les côtes sont raides par ici mais il faut se hâter car dans une heure à peine les rues et les terrasses seront envahies de touristes en quête de la moindre trace de pittoresque… qu’il sera alors bien difficile de trouver.

© gérard Laurent pour ParisCool, les photos de Paris

7ème arrondissement – Les jardins du cinéma La Pagode

7ème arrondissement – Les jardins du cinéma La Pagode

Jardins à l’orientale et temple japonais, il faut, avant ou après votre séance, vous promener un peu dans ce lieu incroyable. Il s’agissait à l’origine d’un cadeau du patron du Bon Marché à son épouse. Chic, non? Côté cinéma, l’endroit fut un haut lieu du cinéma d’auteurs et de la période Art et Essais. Dans un arrondissement déserté par le septième art, en dehors d’un auditorium au Quai d’Orsay et d’une salle spécialisée au musée du Quai Branly, la Pagode résiste. Allez, une petite toile et un thé, cela vous tente? C’est au 57 bis, rue de Babylone.
Le cinéma la Pagode

© gérard Lavalette pour ParisCool, les photos de Paris

6ème arrondissement – L’eau bénite de la chapelle Saint Martin de Saint Sulpice

L'eau bénite de la chapelle Saint Martin de Saint Sulpice

Saint Sulpice a cet avantage sur d’autres églises parisiennes d’être vivante sans être envahie par les touristes. Il y en a, certes, mais cela n’atteint pas la folie furieuse de Notre Dame ou du Sacré Coeur, d’autant que les fanatiques lecteurs du Da Vinci Code semblent s’être rendus à l’évidence : la clé de voûte de l’édifice ne cache aucun mystère. Elle a aussi cette particularité de réunir une communauté active de fidèles, paroissiens du quartier ou visiteurs je ne sais, qui lui donnent un petit air vivant là ou d’autres sont plongées dans une solitude obscure. Et elle offre enfin une autre curiosité nichée dans la chapelle Saint Martin : une superbe lessiveuse d’eau bénite à la disposition de tout un chacun souhaite en faire provision pour de pieuses ablutions. Je n’avais vu cela nulle part auparavant, sauf à Lourdes évidemment, mais peut-être ne s’agit-il de ma part que la preuve de mon ignorance.